Le retour de l'éléphant de Abdelaziz Belkhodja
0lundi 14 juin 2010
Pitch: Désormais le monde est à l'envers, les immigrés viennent du Nord, l'Irak surveille l'embargo sur les USA et le rêve de tout étudiant occidental est d'être inscrit à la faculté de Tozeur. Mais comment en est-on arrivé là ?
Il m'a suffi de lire ''Le signe de Tanit'' pour que je me fasse une idée précise sur les obsessions de Abdelaziz Belkhodja: Bizerte/Ras Jbel comme villes de prédilection, le retour de Carthage comme berceau de la méditerranée.
Dans le présent ouvrage, l'auteur pousse le boutchon à l'extrême et imagine un futur 2103 ou la Tunisie est le centre du monde, ou Carthage a retrouvé son éclat de l'antiquité et qui règne en paix et harmonie sur le globe grâce à la découverte d'un formule miracle qui a permi (entre autres) d'enterrer définitivement le pétrole donc d'avoir un avantage concurrentiel énorme, donc plus de richesse, donc plus de pouvoir, donc plus de prospérité qu'elle a étendu à tout le bassin méditerranéen. Les autres puissances mondiales à force d'être bornées ont assisté impuissants à leur déchéance. Bouuuuuh!!! Alors dit comme ça, cela pourrait paraitre trop pète-sec, je vous rassure il n'en est rien. Le tout est traité sous le signe de l'humour, il s'agit surtout d'une déconnade de 150 pages sur ce qui ''aurait pu'' être, si les choses avaient été autrement. L'auteur n'oublie pas pour autant de faire une critique acide sur notre société actuelle et l'état du monde ou on évolue.
J'ai lu ce livre avec plaisir mais aussi beaucoup d'indulgence. L'envie de Belkhodja de faire revivre le mythe de Carthage est touchante (l'éléphant dont il est question fait allusion à la légion d'éléphants d'Hannibal qui lui ont permis de terrasser Rome), mais elle en devient trop souvent assez naïve (pour ne pas dire totalement conne). Et quand il insinue que l'Atlantide est en fait englouti de sable et non pas d'eau et qu'il se trouve à Tozeur... Là je décroche.
Je reproche aussi à Belkhodja ce que j'avais déja exposé dans un précédent post: Pas les couilles d'aller jusqu'au bout de son trip. Il y dans ce livre encore tous les ingrédients pour en faire un excellent roman d'anticipation sur une trame dramatique très prometteuse (un cynique américain venu pour dérober une formule top secrète tombe peu à peu sous le charme du pays et remet en cause les fondement et la politique des gouvernements occidentaux). Au lieu de ça le livre ne dépasse pas le seuil d'une gentillette chronique de Tahar Fezâa. Vite lue et vite oubliée.
Ô Frustration quand tu nous tiens...
Il m'a suffi de lire ''Le signe de Tanit'' pour que je me fasse une idée précise sur les obsessions de Abdelaziz Belkhodja: Bizerte/Ras Jbel comme villes de prédilection, le retour de Carthage comme berceau de la méditerranée.
Dans le présent ouvrage, l'auteur pousse le boutchon à l'extrême et imagine un futur 2103 ou la Tunisie est le centre du monde, ou Carthage a retrouvé son éclat de l'antiquité et qui règne en paix et harmonie sur le globe grâce à la découverte d'un formule miracle qui a permi (entre autres) d'enterrer définitivement le pétrole donc d'avoir un avantage concurrentiel énorme, donc plus de richesse, donc plus de pouvoir, donc plus de prospérité qu'elle a étendu à tout le bassin méditerranéen. Les autres puissances mondiales à force d'être bornées ont assisté impuissants à leur déchéance. Bouuuuuh!!! Alors dit comme ça, cela pourrait paraitre trop pète-sec, je vous rassure il n'en est rien. Le tout est traité sous le signe de l'humour, il s'agit surtout d'une déconnade de 150 pages sur ce qui ''aurait pu'' être, si les choses avaient été autrement. L'auteur n'oublie pas pour autant de faire une critique acide sur notre société actuelle et l'état du monde ou on évolue.
J'ai lu ce livre avec plaisir mais aussi beaucoup d'indulgence. L'envie de Belkhodja de faire revivre le mythe de Carthage est touchante (l'éléphant dont il est question fait allusion à la légion d'éléphants d'Hannibal qui lui ont permis de terrasser Rome), mais elle en devient trop souvent assez naïve (pour ne pas dire totalement conne). Et quand il insinue que l'Atlantide est en fait englouti de sable et non pas d'eau et qu'il se trouve à Tozeur... Là je décroche.
Je reproche aussi à Belkhodja ce que j'avais déja exposé dans un précédent post: Pas les couilles d'aller jusqu'au bout de son trip. Il y dans ce livre encore tous les ingrédients pour en faire un excellent roman d'anticipation sur une trame dramatique très prometteuse (un cynique américain venu pour dérober une formule top secrète tombe peu à peu sous le charme du pays et remet en cause les fondement et la politique des gouvernements occidentaux). Au lieu de ça le livre ne dépasse pas le seuil d'une gentillette chronique de Tahar Fezâa. Vite lue et vite oubliée.
Ô Frustration quand tu nous tiens...
Category Chroniques
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