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Archive for juin 2010

Be Strong, Run Fast!!

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vendredi 25 juin 2010

Me frayant mon chemin dans la jungle de la circulation urbaine, je me fais serrer de tellement près par un bus que j'ai vraiment cru que j'allais finir en sandwich sur le bitume. Le chauffeur ne se rend même pas compte mais en le doublant je lui sors mon doigt (vous savez lequel) de façon à ce qu'il soit bien visible et qu'il comprenne bien qu'il en est le destinataire.
Je ne me rappelle pas qu'un truc dans ma vie m'a procuré autant de plaisir et de sensation de liberté!!!! j'ai frôlé l'orgasme!
Évidement, le chauffeur essaye de me rattraper pour en découdre, et en ayant assuré ma fuite, je lui ai dis d'aller se faire F-O-U-T-R-E!! Et je me suis cassé, bien sûr...

Ce que c'est bon d'être un lâche!!!!


Raiders of the Lost Good Manners

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Vacant à mes tâches de petit fonctionnaire administratif, je m'étais rendu à ce qu'on pourrait appeler le passage obligé de toute administration qui se respecte: j'ai nommé : La Photocopie''. Comme toujours il fallait faire 3 exemplaires de chaque papier qui rentre ou qui sort de chez nous, mis à part le papier toilette (mais c'est parce qu'il n'y a rien d'écrit dessus).
Une demoiselle se chargeait de la demande de ses clients (dont votre serviteur) avec ce qu'elle voulait faire croire comme un sourire, mais qui n'a dupé personne. Et là, l'homme à coté de moi, avec à première vue une tonne de paperasse lui demande 10 exemplaires d'une feuille. C'est à peine si la demoiselle ne la lui arrache pas des mains et grommelle quelques jurons tout bas mais cependant bien discernables. Devenu tout rouge, l'homme ne sait plus ou se mettre et lui lance un ''Je suis désolé..'' tout contrit...
Ce qui me choque dans tout ça n'est pas le comportement de la demoiselle en question. Une pareille impolitesse n'est pas très rare surtout pour des tâches aussi chiantes que celle-ci. Non, ce qui m'a vraiment choqué c'est la réaction de l'homme aux 10 exemplaires... JE Suis DESOLE!!!!!! Le mec est désolé nom d'une pipe!!! Il se fait clairement marcher sur les pieds et il s'excuse platement.
Non mais dans quelle société vivons-nous? Comment en est-on arrivé là? Un stade ou l'impolitesse s'est non seulement banalisée mais en plus ou nous devons nous excuser d'avoir été victimes de pareil irrespect? Et vous voulez savoir ce qui m'a le plus scandalisé? (ne répondez pas, je vais vous le dire quand même) c'est que je me suis dit que j'aurais fait exactement pareil que le monsieur: je me serais excusé illico en rougissant comme une pucelle.

Pas plus tard qu'hier, j'ai eu encore affaire avec notre cher trou du cul de comptable pour demander certains éclaircissements sur certaines données obscures. Eh bien le mec s'adresse à moi comme si j'avais été un oiseau qui a chié sur le capoté de sa toute nouvelle Mercedes... A chaque question c'est comme si j'étais le dernier des ignorants. Enfin, je veux bien croire que je déclenche souvent chez des gens un sentiment d'antipathie immédiate (et généralement c'est réciproque) mais quand même. Et là encore une fois j'ai été tenté de m'excuser de l'avoir dérangé. Et puis je me suis rappelé que c'était lui qui bossait pour nous et pas le contraire, et je le suis maudit de ma lâcheté!!

Ma mère aurait: ''nous sommes bien mieux éduqués qu'eux mon fils, et qu'il nous revenait de leur montrer les bonne manières par notre silence et notre courtoisie...'' Ouais c'est ça! Ahlala ce qu'on a pu nous raconter comme conneries étant mômes, toutes ces aberrations du genre: bien faire et laisser dire... Tendre l'autre joue... Les chiens aboient, la caravane passe (je sais pas pourquoi j'ai utilisé ce dernier proverbe...) Vous voyez quoi... Des gens nous pissent littéralement dessus et nous nous devons rester courtois et nous ex-cu-ser!
Ce matin là j'aurais tout donné pour être ce genre de mec que tout le monde déteste à cause de son franc parler et ses manières grossières mais dont tout le monde envie la liberté de penser et le rejet des codes établis. Ce genre de mec qui aurait par deux phrases bien senties remis la petite insolente à sa place voir même qui l'aurait fait chialer comme une madeleine... Enfin bon je rêve. Maintenant les gens ne savent même plus quoi répondre quand je leur dis ''Rabbi Y3inek'' que dieu vous aide... ou quand je leur dis ''Nharek Zine'' agréable journée. Il y a ceux qui ne répondent rien et il y a ceux plus nombreux qui me regardent comme si j'avais perdu la tête...

Tendre l'autre joue... Tendre mon poing dans ta gueule oui!!



Have a break!

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vendredi 18 juin 2010




I need a Brain...

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J'ai un gros problème de mémoire. Ce n'est pas que j'oublie tout, mais j'oublie des trucs spécifiques, une sorte de mémoire sélective quoi...
Déjà à l'école je n'arrivais pas à me souvenir des tables de multiplications de base alors que je pouvais très exactement dire le titre du film que j'avais vu la semaine dernière, l'année de réalisation et les nom des 3 premiers acteurs dans le casting. Alors bon c'est très sympa du point de vue cinéfilique, mais ça ne me dit pas combien font 7X8...
Plus tard ça a été le gros problèmes des prénoms: Impossible de m'en souvenir, même ceux de mes camarades, et encore aujourd'hui de mes collègues de travail. Il faut qu'ils me le répètent au moins 75mille fois... Et faut voir! Si je passe une semaine sans les voir c'est fini:''

_ ''Au fait Untel te passe le bonjour.''
_ ''Untel... Celui qui bosse avec nous... untel quoi....''
_ ''Heu... je vois pas. Untel, untel, untel...''
_ ''Mais si putain, on a déjeuné ensemble y'a même pas deux jours...''
_ ''On a déjeuné ensemble y'a 2 jours?''
_ ''Attends, tu te fous de moi là?''
_ ''Ahhaha! mais non je déconne, je vois très bien! '' (Mais en fait je déconne pas du tout je vois pas du tout qui c'est).

Ces derniers temps il y a eu une grosse évolution. Toute ma mémoire à court terme a disparu.
Si vous me donnez une liste de 5 choses à faire, soyez sûrs que j'en ferais 4 et que j'oublierai complétement la 5éme. Si vous me donnez une liste de 4 choses à faire, je n'en ferai que 3 et je zapperai la 3éme. Si vous me donnez 2 choses à faire, eh ben... vous avez compris quoi.
Ce matin et comme tous les matins j'ai soigneusement préparé mon déjeuner, je l'ai emballé et déposé sur mon bureau et puis... je suis parti au boulot en le laissant chez moi.
L'autre fois ma sœur m'a demandé de lui apporter un verre d'eau, j'avais mémorisé l'information et je me suis dirigé vers la cuisine. En route j'ai discuté avec ma mère. Puis j'ai ouvert le frigo, j'ai sorti une bouteille d'eau et un verre, j'ai versé l'eau, je l'ai bue, j'ai refermé le frigo et je suis retourné dans ma chambre.

_ ''Heu... t'as rien oublié?''
_ ''Non, pourquoi?''
_ ''Rien laisse tomber...''

Pffff... A la longue ça devient vraiment chiant, voire même super dangereux dans mon boulot.
D'ailleurs je me balade tout le temps avec un petit bloc notes et je fais des check-list à tout bout de champ. Bien sûr quand j'oublie pas de ramener le foutu bloc note!
je me demande s'il y a un age minime pour l'Alzheimer...

D'ailleurs, il faut que je pense à écrire un post sur ce truc de mémoire... j' l'appellerai peut être ''I need a Brain...''
Ah... je me suis rendu compte que je l'ai déjà fait...
J'ai oublié...



Le retour de l'éléphant de Abdelaziz Belkhodja

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lundi 14 juin 2010

Pitch: Désormais le monde est à l'envers, les immigrés viennent du Nord, l'Irak surveille l'embargo sur les USA et le rêve de tout étudiant occidental est d'être inscrit à la faculté de Tozeur. Mais comment en est-on arrivé là ?
Il m'a suffi de lire ''Le signe de Tanit'' pour que je me fasse une idée précise sur les obsessions de Abdelaziz Belkhodja: Bizerte/Ras Jbel comme villes de prédilection, le retour de Carthage comme berceau de la méditerranée.
Dans le présent ouvrage, l'auteur pousse le boutchon à l'extrême et imagine un futur 2103 ou la Tunisie est le centre du monde, ou Carthage a retrouvé son éclat de l'antiquité et qui règne en paix et harmonie sur le globe grâce à la découverte d'un formule miracle qui a permi (entre autres) d'enterrer définitivement le pétrole donc d'avoir un avantage concurrentiel énorme, donc plus de richesse, donc plus de pouvoir, donc plus de prospérité qu'elle a étendu à tout le bassin méditerranéen. Les autres puissances mondiales à force d'être bornées ont assisté impuissants à leur déchéance. Bouuuuuh!!! Alors dit comme ça, cela pourrait paraitre trop pète-sec, je vous rassure il n'en est rien. Le tout est traité sous le signe de l'humour, il s'agit surtout d'une déconnade de 150 pages sur ce qui ''aurait pu'' être, si les choses avaient été autrement. L'auteur n'oublie pas pour autant de faire une critique acide sur notre société actuelle et l'état du monde ou on évolue.
J'ai lu ce livre avec plaisir mais aussi beaucoup d'indulgence. L'envie de Belkhodja de faire revivre le mythe de Carthage est touchante (l'éléphant dont il est question fait allusion à la légion d'éléphants d'Hannibal qui lui ont permis de terrasser Rome), mais elle en devient trop souvent assez naïve (pour ne pas dire totalement conne). Et quand il insinue que l'Atlantide est en fait englouti de sable et non pas d'eau et qu'il se trouve à Tozeur... Là je décroche.
Je reproche aussi à Belkhodja ce que j'avais déja exposé dans un précédent post: Pas les couilles d'aller jusqu'au bout de son trip. Il y dans ce livre encore tous les ingrédients pour en faire un excellent roman d'anticipation sur une trame dramatique très prometteuse (un cynique américain venu pour dérober une formule top secrète tombe peu à peu sous le charme du pays et remet en cause les fondement et la politique des gouvernements occidentaux). Au lieu de ça le livre ne dépasse pas le seuil d'une gentillette chronique de Tahar Fezâa. Vite lue et vite oubliée.

Ô Frustration quand tu nous tiens...




Happy first week!!

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mercredi 9 juin 2010

La vache, le blog s'en tire mieux que je ne l'espérais. Une semaine déjà!
Attendons de voir la suite...
Tou Bi Continuède...


Le signe de Tanit de Abdelaziz Belkhodja

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mardi 8 juin 2010

Je dois avouer que malgré ma passion pour la lecture, je ne me suis jamais intéressé aux œuvres de mes compatriotes (exception faite pour Ali Douaji, mais ça c'est parce qu'on m'y a obligé à l'école!). Ce ''snobisme'' était surtout dû à leur visibilité. Rares sont les fois ou je suis entré dans une librairie et suis tombé sur un plein rayon d'auteurs tunisiens. Et les rares fois ou je me suis effectivement trouvé nez à nez avec un tel rayon, j'étais la plus part du temps rebuté par leur aspect. Je suis désolé de le dire, mais le livre tunisien n'est vraiment pas sexy et ne me donne pas du tout envie de l'acheter, surtout quand je le compare aux autres éditions ''étrangères''.
Mais la raison principale la voilà: Il n'y a rien qui m'excite dans la paysage livresque tunisien. Je trouve que les sujets sont à peu près les mêmes, les décors sont à peu près les mêmes et les styles sont à peu près les mêmes. J'ai toujours l'impression que je mourrais d'ennui si j'en lisais un. Et en plus presque rien n'est fait par les professionnels du métier ni les médias pour me faire changer d'avis. Parce que j'ai envie de changer d'avis.
J'ai sincèrement envie de combler cette lacune et de découvrir nos talents (ou pas) tunisiens, sinon les aimer au mois avoir ma propre idée sur la question (j'ai d'ailleurs commencé à suivre avec intérêt le talk show hebdomadaire de Emna Louzir sur RTCI consacré justement aux écrivains tunisiens. Pas mal du tout). Et c'est armé de cette résolution que je suis allé explorer le rayon livres de chez Carrefour, ce qui est-je vous l'accorde- pas très glamour pour un livre. C'est là que j'ai trouvé ce livre-ci : Le Signe de Tanit de Abdelaziz Belkhodja (au milieu d'une centaine de recueils de Tahar El Fezaa) et je me suis dit pourquoi pas.
Dèjà la première nouveauté c'est qu'il s'agit d'un Thriller (du moins c'est ce qu'il clame à la couverture). L'histoire s'articule autour d'une chasse au trésor datant de la Rome antique, que Hitler lui même avait convoité mais en vain. Ce trésor refait surface grâce à une étrange médaille du 3éme Reich ornée du signe de Tanit. Du coup 2 archéologues, un groupe d'intégristes islamistes, le mossad Israëlien et un riche allemand entrent dans une course effrénée pour rafler la mise.Vous comprendrez alors mon excitation lorsque je suis tombé dessus et acheté sur le coup.
Après lecture l'excitation est beaucoup plus modérée. Devant l'immense potentiel que recèle le livre, je ne comprends pas pourquoi l'auteur a décidé de le traiter par dessus la jambe. Le tout est vite expédié en 206 pages avec Happy Ending en prime. La narration est tout ce qu'il y a de plus linéaire, les personnages n'ont aucune profondeur, leurs motivations demeurent obscures. Une histoire d'amour nait sans crier gare au détour d'une page, un intégriste échappé de prison après 14 ans d'incarcération renonce à sa cause et devient ''gentil'', un riche allemand est tout à fait prêt à partager le trésor avec les deux héros principaux... Bienvenue dans le monde merveilleux de l'espionnage à la tunisienne.
Je ne demandais pas grand chose pourtant, je ne voulais pas un John le Carré ni un un Robert Ludlum... Mais je suis très déçu devant tout ce gâchis ou rien ne brille et pas seulement le style (Soudain, il eut une idée.... ). Je me refuse à croire que c'est bien là la volonté de l'écrivain. Même le roman de gare a ses propres codes alors que dire du polar. Dommage, vraiment.
L'autre aspect qui m'a aussi agacé c'est l'édition du livre: Format A5, caractère Times New Roman 12, interligne simple. Point. Il n'y a même pas le mot FIN à la fin du livre. Du travail d'amateur très proche d'un mémoire de fin d'étude. Très décevant surtout si l'on sait que l'auteur Abdelaziz Belkhodja est aussi le patron de sa maison d'édition Appolonia. Encore dommage.
J'ai quand même fini le livre qui, je l'avoue, demeure assez sympathique (peut être à cause du cadre Carthaginois?) L'auteur en profite aussi pour distiller (grossièrement) quelques critiques sur un peu tout: politique, religion, intégrisme... mais sans plus. Dommage qu'il n'ait pas voulu dépasser le simple stade de roman de vacances pour créer un ''vrai'' roman d'espionnage Tunisien.
En tout cas, l'expérience ne m'a pas débouté: j'ai aussi acheté un 2ème livre du même auteur: Le retour de l'éléphant. Plus humoristique cette fois. J'en parlerai probablement prochainement.


What's F****g wrong with the Mondays???

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lundi 7 juin 2010

Tout va mal le Lundi.
Déjà le réveil est quasiment impossible sans recours à la violence (ou au moins à la bonne vielle douche écossaise). Le rasage de début de semaine aussi est un supplice, j'ai l'impression de me faire passer le visage au papier de verre. Le caca matinal, lui, n'est pas une nouveauté: Plus vous êtes pressés, plus il dure longtemps. Après vient les circulation ou tout les Lundis matin, tout le monde décide de sortir exactement au même moment et de suivre exactement le même itinéraire que vous. Tout le monde est pressé, tout le monde fait la gueule.
Puis arrivé au boulot, la tendance se confirme: Oui, TOUT le monde a la gueule de bois sans avoir bu une seule goutte d'alcool la veille et tout le monde est de mauvaise humeur. (Et si quelqu'un se pointe avec le sourire c'est qu'il est sous acide, c'est obligé).
Aujourd'hui notre comptable m'appelle, ce qui est une première (en même temps je ne suis là que depuis 2 semaines). Pour rester dans l'ambiance, lui aussi fait la gueule à cause d'un mail que je lui ai envoyé Vendredi et où je lui disais simplement de faire son travail. Ça aurait été un autre jour de la semaine, j'aurai écouté ce qu'il me disait, mais étant un Lundi j'avais décidé de laisser filer (et là on voit bien l'expérience de 4 ans chez Téléperformance avec les clients qui font chier!). Cela dit mes collègues me rassurent: notre comptable n'est pas un trou du cul ''que'' les Lundis mais aussi TOUS les autres jours de la semaine. Ouf, j'ai failli m'inquiéter.

Un autre jour de la semaine je me serais dit: ''Allez courage, le Week End n'est pas loin!!''. Mais là tout ce que je pense c'est: ''Oh putain, et la semaine ne fait que commencer... ''
Alors par ce poste je voudrais voter pour la suppression des Lundis, ou alors les faire changer de place pour les placer entre le Mercredi et le Jeudi. Il est totalement inconcevable de démarrer une semaine de cette façon.
Enfin quoi, merde.


Erase, Replace

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dimanche 6 juin 2010

J'étais en train de penser à tout le vocabulaire que j'utilisais depuis quatre ans et que je n'utiliserais probablement jamais plus depuis que j'ai changé de boulot.
Des mots comme:
Non qualitatif
Situation inacceptable.
Benchmark.
Brief et Debrief.
Mets-toi en pause 4 et viens...
Logue/Délogue toi.
Y'a de la dispo.
Y'a un KO Nice.
Identification, Reformulation, Validation, Mise à jour des coordonnées.
Vantive, Procable, Nice, VEL, Avaya, Poos....

Je vais remplacer ces expressions par:
Buisness Plan,
Etude de marché,
Etude de faisabilité
Décision d'investissement,
Capital Risque...

Life is a matter of vocabulary...


(Adieu Téléperformace, tu ne me manqueras pas plus que ça)


Under Construction

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jeudi 3 juin 2010

J'ai l'impression de vivre dans une ville en permanente construction. En atteste toute la poussière qui salit régulièrement le bas de mes pantalons (quelque soit leur couleur).

Comme si la circulation n'était pas suffisante il faut en plus qu'un chantier démarre ici ou là, avec son lot de poids lourds, bulldozers, perceuses géantes et leurs déviations à tout bout de champ pour que les voitures (et la mienne) s'entassent pare-choc contre pare-choc pour une heure au moins, les conducteurs se regardant bêtement comme des poissons rouges dans un bocal de taule.

Évidemment tout ça c'est pour le ''bien de la communauté''. Je suis d'accord, franchement. Ce n'est pas moi qui irait me plaindre de l'utilité du pont reliant Radès à la Goulette, non m'sieur! Encore moins du nouvel aménagement de l'entrée de Tunis par St Gaubain! Ce que je regrette par contre (ce qui me fait chier à vrai dire) c'est qu'on n'a même pas le temps de profiter du changement que PAF! Travaux! T'es content de la nouvelle chaussée hyper goudronnée de ton quartier? Pas de bol, on a oublié le portable de l'ingénieur à 3 mètres sous terre. On re-creuse. T'aimes bien le nouvel échangeur qui t'évite les feux rouges en rentrant de chez toi? T'aimeras encore plus celui qu'on va construire juste à coté et pile sur ton chemin et qui va faire exactement la même chose mais en sens inverse. On re-creuse.
je me demande souvent (et généralement lorsque je suis coincé dans un embouteillage) à quoi ça sert de faire des chantiers pendant 6 mois si tu ne vas en profiter que 30 jours avant que le prochain ne commence... Enfin quoi, je perds de l'essence et de la patience moi!

Mais je dois avouer quand même (en laissant ma mauvaise foie de côté) que je ne peux que rester admiratif devant le travail fini en me disant: ''La vache, comment ont-il fait pour réussir ça?''. Il est vrai que nous avons largement maitrisé l'art de l'échangeur! A présent on peut relier n'importe quel point A à n'importe quel point B sur terre ou sur mer (bon c'est vrai que pour le dernier on a encore besoin de coup de main des Japonais).
Alors comme tout le monde je prends mon mal en patience et je rêve du mince créneau que j'aurais entre le moment ou ce chantier là sera terminé et ou l'autre commencera.
Et si j'ai vraiment envie de me défouler je m'en prendrai à un collègue conducteur quelconque, comme tout le monde.

Bon, je dois y aller, la file devant moi se libère. Je tente un passage.


So You think you can blog?

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mercredi 2 juin 2010

Bon j'avoue... Je l'ai fait. Et alors?
J'en suis même à l'inévitable point où je dois expliquer le pourquoi du blog et décrire ce qu'il y aura ''dedans à l'intérieur".
Et bien, si je devais le faire (ce dont je n'ai pas très envie) je dirais: Pourquoi pas d'abord? hein? Pourquoi ne pas avoir sa propre petite tribune pour parler de tout et de rien, mais surtout de ce qui m'intéresse. Et si certains veulent le lire pourquoi pas?
Et si je devais décrire ce qu'il y aura comme contenu (Ce dont je n'ai pas très envie non plus) Et bien... Je viens de le dire plus haut: (un peu) De tout et (beaucoup) de rien. On verras par la suite, si le Blog survit à mon tempérament de feignasse.

De toute façon je n'ai aucune envie de passer par cette étape explicative.
Et d'ailleurs, ce post n'existe pas.


Fourni par Blogger.